En bord de mer comme en bateau, escher ses appâts est une étape aussi délicate que fondamentale. Il consiste à accrocher un appât sur l’hameçon pour mieux attirer le poisson, et ensuite le ferrer. Concilier résistance et appétence demeure l’objectif majeur de l’opération et ce, quelle que soit la nature de l’appât choisi : ver, poisson, crustacé, céphalopode ou coquillage.
Tout d’abord, il convient d’avoir les mains propres, en tous cas débarrassées d’éventuelles substances odorantes pouvant annihiler l’attrait olfactif des appâts. On pourra les enduire avec du sable très fin ou de la chapelure de cuisine pour s’assurer qu’elles ne glissent pas trop. L’hameçon doit être ni trop gros ni trop petit par rapport à l’appât choisi. Son affûtage doit être optimal pour éviter d’abîmer la boëte. S’il faut veiller à un montage solide du bas de ligne, avec un brin qui remonte vers l’accroche, et non vers l’hameçon, il est désormais possible d’acquérir des ensembles prêt-à-pêcher. En général, il vaut mieux ne pas laisser ses appâts plus de 30 minutes immergés, après quoi ils perdent beaucoup de leur potentiel d’attrait.
Pour les vers, on peut choisir de les enfiler avec une aiguille pour davantage de facilité. Plusieurs méthodes peuvent s’appliquer : en entier sur l’hameçon si le ver est peu remuant, par tronçons s’il est long (on prendra soin de le découper en commençant par la queue), en surjet s’il est mou, c’est-à-dire piqué en plusieurs points, pour assurer sa tenue, et enfin piqué par la tête s’il est vivace, de sorte que le corps puisse s'agiter dans l’eau.
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