Alors que la surpêche demeure une menace pour la vie dans les océans, il est indispensable d’adapter sa consommation de poisson dans une perspective de durabilité de la ressource et des activités halieutiques.
S’il est difficile de s’y retrouver tant l’offre est particulièrement vaste, il suffit de respecter quelques mots d’ordre.
Privilégiez toujours un poisson local, débarqué sur un port français ou bien issu de l’aquaculture française. Son transport et sa conservation ont nécessité moins de temps et d’énergie, assurant une fraicheur optimale et un impact environnemental faible. Avec cette provenance garantie notamment à travers le label « Pavillon France », cela permet également de soutenir une filière artisanale traçable et vertueuse.
Comme pour les fruits et les légumes, la saisonnalité et la diversité sont également déterminantes.
Certaines espèces résistent mieux durant les frimas (morue, sole, dorade, etc.), d’autres se découvrent avec les beaux jours (langoustine, sardine, thon blanc, etc.). Aussi faut-il varier les plaisirs, sortir des saveurs et schémas convenus. Cela revient aussi à limiter la pression sur des espèces emblématiques comme le cabillaud, le bar ou le saumon, souvent victimes de leur succès.
Si on doit enfin opter pour des produits issus de l’aquaculture, il convient de s’assurer des conditions d’élevage : densité dans les cages, farines employées (d’originale animale bien souvent), recours éventuels à des intrants... Le mieux consiste alors à préférer des exploitations relativement peu éloignées et/ou certifiées avec des écolabels (AB ou ASC).
Mode
Pêche
Nautisme
Décoration
Loisirs
Gastronomie
Culture
Cosmétiques
