Pas besoin d’être un expert pour pêcher de beaux poissons.
Développée depuis le Japon, la technique du rockfishing permet de belles prises à partir des endroits les plus anodins comme un enrochement, une digue ou même un ponton. Elle suscite un véritable engouement, en particulier chez les plus jeunes.
Côté matériel, il est possible de se lancer rapidement pour une centaine d’euros, guère davantage. Rien de très compliqué : une canne aussi légère que possible affichant tout au plus 2 à 2,50 mètres de long, armé d’un moulinet d’une taille comprise entre 500 et 2000. Il suffit de gréer l’ensemble avec un fil résistant à l’abrasion ou un nylon revêtu de fluorocarbone dont le diamètre est compris entre 18/100 et 25/100. On utilisera enfin le plus souvent des leurres souples de 2 à 7 cm munis de tête plombées adaptées.
Tout est ensuite question de patience et d’astuce. Un premier repérage n’est jamais superflu. En règle générale, on s’approchera plutôt en début ou en fin de journée, ou alors durant la nuit sous la lumière d’un réverbère, en évitant autant que possible l’étiage de la marée.
Inutile de lancer loin. Il suffit de bien viser les excavations où les poissons de roche pourraient s’abriter. Même si leur taille est rarement très grande, ces petits carnassiers sont très voraces et se laisseront aisément tenter.
Avec un bon coup de main, le rockfishing offre de belles surprises avec parfois un rendement assez impressionnant. Attention cependant ! Le terrain de jeu du rockfishing réserve bien des pièges, la prudence reste de mise.
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