Migraine, nausées, sensations d’épuisement… La vie à bord d’un bateau peut rapidement se transformer en enfer, si on ne prend pas quelques précautions.
Habitué au plancher des vaches, l’être humain n’est naturellement pas disposé à subir les mouvements d’une embarcation soumise à la houle et au vent.
Le roulis (mouvement de bâbord à tribord) et le tangage (mouvement de haut en bas) chamboulent les repères gravitationnels de notre oreille interne conduisant au fameux mal de mer, dont peuvent être victimes les marins les plus chevronnés.
Pour s’en prémunir quelques règles sont communément admises, en particulier la loi des « 5 F » qui prévaut à l’apparition des premiers symptômes.
Milieu fondamentalement humide et hostile, la mer peut facilement faire sombrer notre température corporelle. Se couvrir de vêtements secs et chauds peut suffire à éviter une défaillance.
Mêmes si elles sont brèves, des siestes régulières seront votre meilleur allié. Se réserver des plages de sommeil aide à disposer d’un corps bien reposé et apte à affronter les éléments.
Pour bien tenir la mer et le moral, un bon repas fait généralement des merveilles. Absorber des aliments à la fois énergétiques et digestes permet de prévenir l’apparition d’une fringale.
Même au milieu d’un désert liquide, la déshydratation nous guette rapidement, surtout en dehors des heures de l’apéro. Boire, boire et boire encore de l’eau, voilà une bonne manière de rester ferme sur le pont.
Dans des conditions délicates, la peur peut facilement nous tétaniser. Poser son regard vers l’horizon et respirer l’air marin, ou bien participer activement aux manœuvres à bord, c’est la clé pour retrouver son sang-froid.
Des remèdes plus ou moins conventionnels existent également (huiles essentielles, rééducation optocinétique, patch, sirop …). Demandez conseil à votre médecin !
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