Sur un espace maritime très convoité, permettre le renouvellement des stocks de poissons et de crustacés, comme des gisements de coquillages est indispensable. Cela revient à pérenniser les activités humaines « de cueillette » qui en dépendent. Si un encadrement rigoureux est mis en place, qu’il s’agisse de pêche commerciale ou de pêche récréative, c’est pour assurer le maintien des ressources marines et de leur environnement sur la durée.
On distingue deux sortes de mesures de gestion. La première vise à réguler l’effort de pêche, à travers notamment la délivrance d’un nombre limité de licences ou de permis. Elle s’applique généralement à la pêche commerciale, mais aussi à la pêche de loisirs en eau douce.
La seconde s’emploie davantage à préserver la ressource, en limitant la pression sur les reproducteurs et les juvéniles, avec l’instauration de quantités admises et/ou de tailles minimales. Elle s’applique à la pêche de loisirs dans son ensemble, mais aussi très fréquemment à la pêche commerciale à travers le système européen des quotas.
Les règles de capture peuvent varier grandement, en fonction des espèces bien sûr, mais aussi des zones de pêche, voire de la saison. Particulièrement apprécié, le bar (ou loup) représente un cas d’école.
Si on admet par exemple, pour la pêche de loisirs, une taille règlementaire de 30 cm en Méditerranée, cette dernière passe à 42 cm dans l’Atlantique. Plus récemment, une période de repos biologique (interdiction totale de pêche) a été instaurée en mer du Nord du 1er février au 31 mars. Pour éviter des sanctions potentiellement très lourdes, il convient de vérifier les textes en vigueur auprès des autorités compétentes, les affaires maritimes ainsi que les préfectures.
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