Son physique ingrat ne l’empêche aucunement de régner sur les étals des poissonniers et les assiettes. Elle rime avec fraîcheur, goût, saveurs, pêche…Vous l’avez reconnue ? Nous avons désigné la lotte bien évidemment !
Avec son apparence non conventionnelle voire effrayante, la lotte est un poisson bien étrange. Son véritable nom est la baudroie, elle appartient à l’ordre des lophiiformes (poissons pêcheurs). On la surnomme aussi « crapaud des mers ».
Souvent, ce que l'on trouve sous l'appellation lotte sur les étals des poissonniers est une baudroie dont on a retiré la tête.
Il s’agit d’un poisson osseux dont le corps se caractérise par une tête très large et un corps aplati qui se rétrécit vers la queue. Le corps est brun ou gris foncé et la peau est rugueuse sans écailles.
Adulte, la lotte peut mesurer de 50 à 70 cm, ce qui correspond à une queue de 30 cm et plus. Elles peuvent atteindre les 2 mètres, mais en général elles font 1 mètre, tête comprise.
La morphologie de la lotte a une explication : elle lui permet de survivre dans les profondeurs inhospitalières de l'océan et de mieux résister aux espèces prédatrices.
Une spécificité : ce poisson est un très mauvais nageur. C’est à quelques 100 à 1000 mètres de profondeur, qu’il se cache pour attraper sa nourriture.
Il faut noter que sa technique de prédation est particulière.
La nageoire dorsale de la lotte est dotée d’une sorte de « canne à pêche avec un appât » pour mieux attirer les proies.
Par exemple : chez la lotte commune la canne est divisée en deux parties, tandis que chez la lotte rousse ça se termine en pointe.
Dans le nord-est de l’océan Atlantique on retrouve deux sortes de lotte : la lotte commune (Lophius piscatorus) surtout en mer du Nord et la lotte rousse (Lophius budegassa) qui vit dans les eaux plus méridionales.
Seule la queue et les filets arrivent sur les étals. La queue n’a pas d’arêtes et possède une chair particulièrement appréciée pour sa fermeté, sa finesse. Elle est très recherchée par les gastronomes.
Voici une recette qui permet d’apprécier la qualité de délicieux poisson :
Lotte à l'armoricaine revisitée sur un risotto de couteaux et céléri.
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